FIN DES TEMPS OU TEMPS DE LA FIN ?
Ils s’amusent bien, le grand gai qui ne chausse pas petit, et le petit paraissant calme et ténébreux qui feint de n’avoir reçu de sa mère, le secret du rire. Ils nous la jouent bien, la toujours actuelle comédie des temps de la fin et la fin des temps. Pour l’un qui jure et s’intronise par la Bible, Il a tout reçu de Dieu pour aller, soumettre et vaincre les nations. Pour l’autre, Dieu n’existe pas, ou alors seulement par son armée et sa flotte.
Ils nous la jouent une fois de plus, la fameuse comédie. Avec leur temps qui comme les autres passera, laissant les planches pour des acteurs futurs ! Comédie prophétique, ou comédie transformée et rendu prophétie ? Qu’importe ! Dans la maison de Dieu il y en a pour tous et tous parlent en son nom, profitant de son invisibilité pour tout lui faire dire. La prophétie dite de Daniel, quant à elle avance, ouvrant sans cesse des horizons nouveaux pour des aigles et ours nouveaux aussi, candidats à la domination du monde, traçant un sillon au milieu des cheveux qui tombent en vrilles et toutes ces barbes qui toisent le soleil au zénith !
Ces jours derniers, tout se traduit en photos prouvant qu’un missile est parti du sol pour abattre un avion volant à 10 000 mètres au dessus de nos têtes, photos immédiatement transformées chez l’autre en une carte précisant qu’un second avion volait à proximité de celui abattu.
Tout se passe dans ces macabres enchères, comme si les uns et les autres cherchaient à détourner l’attention des humains non prophétiques mais plutôt réels, des brasiers allumés par ces uns ou ces autres, parfois tous à la fois à travers le monde des enfants d’un même Dieu, celui qu’ils prient ouvertement, ou qu’ils implorent quand rien ne va plus, juste pour utiliser l’expression « MON DIEU, BON DIEU » !
Les canons ont craché leurs feux de la mort, le temps de certains des nôtres a connu sa fin. Est-ce la fin des temps ? Éternel des armées, viens et dis-nous : Qui de ces deux Rois pour survivre à l’autre ? Ah, tu le dis aussi. Lecteurs, à nos livres (dits) sacrés.
Quant au gai et au ténébreux, qu’ils s’activent bien, ils sont dans leurs démocratiques temps. Qu’il ait existé ou non, Ce Daniel nous a préparé une véritable salade de fruits amers dans les pages du livre qui lui est attribué, sacré Daniel !