LETTRE A UNE AMIE !
A Marie Paul Ngo Ndjeng qui souvent s'inspire du livre sacré des chrétiens :
Dans la peine, n’oublions pas ceci : quelle que soit la gravité de la situation, les choses changent avec le temps. Le Roi David, qui avait l’habitude de l’adversité, a dit dans une de ses prières : “ Je me suis lassé de soupirer ; tout au long de la nuit je baigne mon lit ; de mes larmes, j’inonde mon divan. ” (Psaume 6:6). Pourtant de sa main toujours, il a écrit dans un autre psaume que voici : “ Pour moi tu as changé mon deuil en danse. ” — Psaume 30:11.
Ce David savait par expérience que les problèmes vont et viennent. Il en est qui peuvent effectivement paraître insurmontables, au moins pour l’instant. Mais soyons patient. Les choses changent, et la peine d’aujourd’hui ouvrira la porte à un sourire, même si jamais, il ne nous fera oublier l’être cher que nous perdons, étant d'ailleurs entendu que dans certains cas, il y a une suite logique de naissance et de départ après une vie bien remplie.
Nous vivrons avec la peine de ce départ, mais l’habitude aura en nous, construit sa case. Un jour, le soulagement arrive, de manière imprévisible, et nous voilà découvrant un moyen de nous en sortir, moyen auquel nous n’avions pas songé !
Moralité : Les problèmes angoissants ne durent pas indéfiniment, même s’il s’agit de la perte d’un enfant, un conjoint, un père ou une mère !
Une fois de plus, je partage ta peine, je salue la mémoire de Sophie Ngo Ntap !