DRAPEAU BLANC D'ABORD !
Dans ce ratatatatatalilant combat qui ne dit pas son nom en plein désert, une voix différente est née, pas du tout nouvelle ! Celle des familles des otag
es qui appellent à l’aide et demandent que s’arrêtent les tirs nourris. Désormais que se confirme la mort des geôliers, il faut négocier avec ceux qui restent, disent-elles, ce ne sont plus les preneurs !
En attendant qu’on leur donne satisfaction, les professionnels de la communication jouent d’abord à prendre le dessus, les uns sur les autres. Le Président Deby ne se laissera pas voler la vedette, ce voisin qu’on appelait sans grande conviction quant à ses capacités. Non, ce n’est plus 39/45.
Que penser donc du président Hollande ? Il faut que ses hommes soient ceux qui ont été à l’origine de la mort des terroristes, dont la nouvelle demeurera pour ses équipes une rumeur, aussi longtemps que ses équipes n’auront trouvé le moyen de pencher l’info sur une favorable face !
Rendez-nous les otages, nous ne voulons que cela. Il serait inadmissible que les différents complexes des uns et des autres, prennent le dessus sur l’humain qu’il faut absolument sortir de la mine. S’il faut négocier, faites donc, nous voulons nos frères et amis.
Dans la principauté bien aimée de Sakbayémé où imperturbable, coule le grand fleuve Sanaga, les pagne du 8 mars attendent. Nous voulons les mettre pour fêter le retour de ces hommes et femmes qui manquent à leurs familles.